• Matériel :

         L'endoscope est un tube souple d'environ 1 mètre, de diamètre variable (4 à 8 mm selon les modèles). Il est manœuvré à une extrémité à l'aide de manettes et à l'autre extrémité se trouvent une lumière froide et une fibre optique. À l'intérieur, il existe un canal opérateur par lequel peut être introduit une pince à biopsie pour réaliser des prélèvements.

  • Technique de l'examen :

          - Le patient est confortablement installé sur le côté gauche ou sur le dos. L'examen consiste, après anesthésie locale de l'arrière-gorge, à introduire l'appareil par la bouche (ou le nez) afin de visualiser l’œsophage, toute la cavité gastrique, le premier et le deuxième duodénum.

          - Les images ci-après expliquent le déroulement

Les cordes vocales sont les premières à être vues
Puis vient l'œsophage
On plonge ensuite dans l'estomac :

            en vision directe 

       et en rétrovision
Une fois le pylore franchi, il ne reste plus qu'à visualiser le 1er et le deuxième duodénum (D1 et D2).
  • Résultat :

          Le plus souvent l'examen est normal et permet de rassurer. Parfois l'examen retrouve un ulcère, une lésion...

          Il est également possible de réaliser des prélèvements qui seront ensuite analysés par un anatomopathologiste.

  • Recommandations :

          L'estomac étant un sac dans lequel l'alimentation arrive en masse, il est indispensable, afin de pouvoir l'examiner, d'être strictement à jeun depuis plus de 12 heures. Durant l'examen, il faudra bien évidemment insuffler de l'air pour le distendre et examiner l'ensemble de la cavité gastrique.

          Les biopsies réalisées grâce à des micro-pinces sont complètement indolores, et quasiment sans risque.

          En cas de grande appréhension , demandez à votre médecin qu'il vous prescrive une prémédication (à prendre trente minutes avant l'examen).

  • Quels sont les risques ?

          Dans un grande majorité des cas, l'examen est parfaitement bien toléré. Parfois une sensation d'inconfort ou de distension abdominale est possible (du fait de l'ingestion d'air).

          Les autres complications, quoique décrites, sont exceptionnelles :

- hypoxémie (par fausse-route de l'endoscope dans la filiale aérienne).

- troubles du rythme cardiaque (disparition au traitement endoscope).

- perforation : quoique rarissime, elle a été décrite principalement en cas d’anomalie morphologique ou de lésion macroscopique ayant nécessité un geste important.

- Suffusion d'air sous la muqueuse avec pneumopéritoine et pneumo médiastin sans perforation évidente.

- Pneumopathie d'inhalation.

- Bactériémie.